Sitôt paru à paris en 1895, chez Savine , le premier ouvrage consacré par Emile Violard au brigandage Kabyle Le Banditisme en Kabylie a été chaudement acclamé par la presse française , en métropole et dans la colonie algérienne . Voici l'un des échantillons recueillis et présentés en annexe de l'édition du second livre de l'auteur Areski , Abdoun et Cie sorti la même année à Alger .
Le livre d'Emile Violard retrace, sous une forme humoristique, en un style alerte , lestement enlevé , toujours littéraire , quoique primesautier et parfois croustilleux , les nombreux épisodes anecdotiques de la vie des bandits en forêt , au village et sous bois.
C'est bien là l'histoire rapidement dite au banditisme en Kabylie , de ses plans de ses attaques , de ses surprises , ruses , guet-apens , avec ses vengeances , sa vie propre et , pour ainsi dire , ses habitudes de chaque jour et ses m&oeligurs . Ce sont des récits que l'on pourrait dire vécus , si je ne craignais d'effaroucher les pudeurs de l'auteur .
Rien de plus burlesque , mais rien de mieux dit .
Jacques Bonhomme (Victor Basset)
(Radical Algérien)
Emile Violard ne constate pas seulement le banditisme, il ne se borne pas à le raconter, il l'explique et oblige à le comprendre. Le nerveux écrivain fait le procès de l'Administration algérienne et révèle des faits qui paraîtraient presque invraisemblables, sans les révélations du procès des bandits de Kabylie.
(L'Intransigeant)
Emile Violard ne s'est pas contenté de nous montrer le banditisme algérien, ce qui eût été insuffisant : il nous en explique les causes. D'après lui, en effet, le banditisme est , en Algérie , beaucoup plus le produit des vices de notre Administration que de causes locales dont l'auteur ne nie d'ailleurs pas l'existence . Aussi, sous couleur de narrer les hauts faits d'Arezki El-Bachir , M-Emile Violard exhibe-t-il les dessous de l'Administration algérienne , qui sont loin d'être séduisants
(Le Petit Caporal)
En moins de deux cents pages , Violard , de son pas agile de franc-archer , nous promène a travers les questions palpitantes qui passionnent l'Algérie : injustice , administration , insécurité , usure , colonisation en échec , et sauf quelques réserves de détail , on se sent empoigné.
(Le progrès de Guelma)
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