Abdelmadjid Kaouah est né le 25 décembre 1950 à Ain-Taya , prés d'Alger . Poète et journaliste. Il est aussi chroniqueur littéraire dans la presse. Poète, il a publié notamment : Par quelle main retenir le vent (1981) La jubilation du jasmin (1986) le n&oeligud de Garonne (1999) La maison livide (1995) M'Ombre du livre (1999), Quand la nuit se brise , anthologie de la poésie algérienne (2012) ainsi qu'une Anthologie de la poésie algérienne francophone contemporaine (2004) et Retour en Algérie , Amère Saison , récit. (2009)
Prix-Sernet 1995 des Journées internationales de poésie de Rodez pour La maison livide (préfacée par Serge Pey avec une couverture du poète et peintre Hamid Tibouchi), ses poèmes sont traduits en anglais (Américain), en allemand, en grec et, tout récemment en islandais.
Le Recueil
Aussi loin que remonte la mémoire, la poésie, cet art premier par excellence, arrive péniblement au jour : jadis à ses auditeurs, aujourd'hui à ses éventuels lecteurs. Un pari improbable. Ces poèmes n'échappent pas à cette règle. De loin en loin, certains ont pu se faire entendre de ceux auxquels ils étaient destinés. D'autres, nombreux sont restés dans ce purgatoire sans nom auquel la poésie algérienne fut condamnée. Arak Editions rend possible par ce recueil singulier de donner à voir et à lire des fragments d'un cheminement poétique qui s'étale sur des décennies.
Si la voix est une , son expression est diverse . L'écriture échapperait-elle au temps ? Mais l'ensemble de ces textes se placent dans une fidélité de la révolte et des confidences d'amour , de la protestation et de l'espoir mais aussi tant de lumière douces qui font rêver , tant d'évocations d'arbres et de rochers tant d'oiseaux annonciateurs de terres et de saisons heureuses » pour rappeler un passage de la préface du regretté Tahar Djaout à Par quelle main retenir le vent de Abdelmadjid Kaouah . Depuis, que de destins ensanglantés, que de rêves brisés et de poèmes pour ré enchanter la vie.
 
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