Vaincre, telle n'était pas mon ambition . Surpris par tant de hargne pour le combat de chimères, j'en étais encore à presser mes mots , moi qui d'habitude parle sept fois avant de tourner ma langue dans ma gueule de bois
F.ouaret .
Réunissant les textes épistolaires, fragments et autres écrits, l'auteur de Lagraâ Boukricha dévoile cette fois des pans intimes de sa vie. Tantôt directement adressés à une figure amie-aimée, tantôt apparentés à des soliloques, mises au point intérieures tragiques et bouleversantes, ces textes se répartissent en cinq chapitres, autant de jalons (obsessions pourrait-on dire) qui, différemment, ont marqué et marquent encore l'itinéraire de Fayçal Ouaret. L'homme regarde le monde avec lucidité et émotion : il est sans concession avec les uns, brutal et révolté même Aux autres, il dit sa compassion, son propre désarroi, quelques fois son impuissance devant les « coups du destin ». Fayçal Ouaret livre ici, par bribes et dans une prose au lyrisme parfois opaque, truffée de références personnelles, sa colère, sa mélancolie, ses éclats de rire, son amour, son humanité, en somme nue et désordonnée.
Fayçal Ouaret est architecte et critique d'architecture, il vit et travaille à Sétif . Il a déjà publié aux Editions barzakh en 2000, Lagraâ Boukricha un conte repris de la tradition et revisité avec truculence.
Votre panier : | Fermer |