« Peut-être ne suis-je qu'une hallucination d'une lettre qui a perdu ses rondeurs, d'un roman qui rêve bêtement sa perfection, d'une femme qui a fêlé les dernières rationalités du désastre, d'un homme qui a piétiné les multiples cadavres du sens... »
Sarah Haider.
Sarah Haider nous invite à nous perdre dans un flot d'images seules
capables de donner à sentir et à saisir l'indéfinissable : l'affrontement inéluctable entre un auteur et son personnage.
Dans ce presque roman, le personnage de l'auteure est une femme étrange . Avec elle, l'écriture était affranchie de ses lâches virgules et de ses minables suspensions car elle venait de découvrir son essence inconditionnelle : jamais de début ni de fin mais un éternel tournoiement autour du néant encombré de riens et de vérités fatales.
Peut-être que l'interrogation la plus profonde est celle du sens de la vie , indissociable du sentiment de la totalité de l'être , où l'individuel et le collectif s'équilibrent et où les contradictions s'accordent .
Née en 1987 à Alger, Sarah Haider est écrivaine et journaliste. Son premier roman, Zanadeka (Appostats), a reçu le Prix Apulée (2005) décerné par la Bibliothèque Nationale d'Algérie. Virgule en trombe est son premier livre écrit en français.
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