Arezki Nath Ali était aussi un homme pieux et respectueux des us et coutumes de la société dont il était issu sur tous les points, excepté la loi Kabyle « thaarfih », notamment le non-droit à la succession de la femme.
Pour contourner cette loi, dans une famille qui ne possède pas d'héritier mâle dans sa progéniture, le chef de famille se mettait sous la protection du droit français pour pouvoir ainsi léguer ses biens à ses enfants de sexe féminin.
Arezki Nath Ali et son frère n'avaient pas dérogé à cette logique, celle de notarier , par des actes en forme authentique et légale , leurs biens à leurs filles , eux qui ne possédaient pas d'héritiers mâles.
Un certain nombre de points litigieux non régis par les lois de thaarfith étaient résolus par la djemaa du village dans les réunions périodiques de ses membres.
Il était souvent fait appel à l'imam de la mosquée, fort de ses connaissances de charia ( loi coranique ) pour départager judicieusement les personnes en conflit.
Arezki Nath Ali ne ménageait aucun effort quand il s'agissait de s'informer pour parer à d'éventuels imprévus pouvant nuire à sa petite famille.
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