Ces chants de Kabylie , en qui s'accomplit la fusion de l'art et de la nature , ces poèmes très nus , qu'on ne peut pour ainsi dire supporter sans la musique qui en est à la fois la chair de l'ame , sont sauvés de l'oubli par Fadhma Ait Mansour , mère de Jean Ek-Mohoub Amrouche , qui , en les traduisant en français , en a fait un trésor de poésie universelle.
Ils sont publiés sous la direction d'Albert Camus il y a prés de soixante-dix ans.
Jean Amrouche dont toute l'enfance a été profondément imprégnée par le chant berbère , qu'il entendait chater chez lui , particulièrement par sa mère , a mis tout son s&oeligur et toute son âme pour traduire et rendre public ces poèmes . Ainsi, il se réalise comme sauveur et passeur d'un patrimoine qui est en train de se perdre. 
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