L'étau se resserre sur un haraga, brûleur de frontières.
Tapi depuis des mois dans une chambre de bonne,
ce naufragé de la géographie du danger
ne foule le sol de sa terre promise que sur le bout des pieds,
rattrapé par le malheur des clandestins.
L'auteur nous assène une leçon d'humanité à travers un personnage dont on ignore jusqu'au nom mais dont la présence emplit tout le livre. Ce roman au souffle haletant, irrigué par l'angoisse et parfois l'humour, teintés de nostalgie et de dérision, est aussi une singulière histoire d'amour. Elle nous plonge dans le désarroi autant qu'elle amène ses protagonistes à vivre une séparation inattendue mais non improbable. On comprends pourquoi le célèbre hebdomadaire allemand Der Spiegel écrivait l'an dernier que « la voix de Hamid Skif est de celles que l'on n'aime pas entendre car trop proches et trop émouvantes. »
Siegfried STORZ
j'ai lu ce superbe roman d'un trait. J'admire la force de création de Hamid Skif. Son oeuvre est puissante, lumineuse.
Jean ZIEGLER
Je viens de lire cette « Géographie du Danger» avec un plaisir et un intérêt jamais fléchis. Les situations et les personnages Mont souvent ému. Je les ai suivi avec une curiosité jamais trahie.
 Costa Gavras
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