Le cartésianisme a mis à la culture une oeillère -la causalité- qui l'empêche de voir toute la perspective métaphysique de la finalité de l'homme: engendrant ainsi l'homme-outil ou le robot-savant.
D'autre part, le colonialisme lui a mis une autre oeillère, celle-ci masquant la dignité de l'homme, dans lequel on ne voit plus que "l'indigène", et empêchant, en conséquence, de voir l'unité organique du monde actuel issu de deux guerres qui ont enfanté le "mondialisme" dont l'ONU n'est qu'une modeste préfiguration.
Et les deux causes se conjuguent pour en faire une culture d'Empire plutôt qu'une culture de civilisation. (avril 51)
La tentative dépasse la simple originalité et semble s'inscrire dans l'obscur effort de synthèse mondialiste que poursuit notre époque -inconsciemment ou consciemment- soucieuse de découvrir ou d'élaborer son unité dans tous les domaines. Le travail de Huxley trouve alors naturellement sa place parmi les tentatives du même genre de R. Guénon et de son école. (mai 53)
la solution n'est-elle pas en dehors de ce "cercle vicieux" dans l'évolution actuelle qui imprime à la civilisation un caractère international, intercontinental, un caractère mondialiste qui imposera à l'Européen "le monde des autres" où il retrouvera nécessairement la notion de l'homme? (mai 54)
La perspective du monde fait apparaître de plus en plus l'exiguïté des frontières nationales et la nécessité impérieuse pour l'homme de s'organiser à l'échelon mondialiste afin de faire face au choc du Mur Cette dernière nécessité suppose que chaque entité sociologique existante doit extirper tout caractère expansionniste et exclusif à ses particularités culturelles, idéologiques, politiques et économiques, et doit envisager l'existence d'une autre entité sociologique sous l'angle d'une complémentarité nécessaire à la résolution maximale de ses contradictions internes. (juin 72).
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