En 2011, les Arabes et les Musulmans font le constat de leur myopie politique. Ils font aussi le constat de leur refus de livrer le combat sur le terrain de la culture et des arts et avec les armes de la langue et des sciences qui ont fait culminer la civilisation musulmane en Espagne. Ces dirigeants Arabes, l'un après l'autre, quittent la scène politique, avec en sus le mépris de ceux qu'ils ont toujours servi, et la vindicte de leurs peuples qui ne pardonnent pas leur trahison.
L'Histoire est un éternel recommencement. La stratégie politique et militaire qui a abouti à l'invasion de l'Irak est un remake de la stratégie subversive qui a abouti à la colonisation de l'Algérie.
Dans les deux stratégies, le sionisme est omniprésent avec le lobbying, son arme redoutable. L'Occident a définitivement fait son union avec lui-même, il a, cette fois, intégré le sionisme dans son espace qui ne se définit plus par le centre géographique: Rome dans l'antiquité, Londres entre le 17éme et le 19éme siècle et à partir de 1945, Washington, pour la politique et New-York pour les affaires.
Aujourd'hui, l'Occident ne se reconnaît pas dans un centre commercial ou un repère géographique. Aujourd'hui l'Occident se définit dans un espace culturel, dans des normes sociales et des règles juridiques. C'est çà la mondialisation. Parce qu'ils ont refusé la compétition mondiale, les arabes la subissent aujourd'hui. Le Juif, heureusement qu'il y a qui ne sont pas sionistes, est le seul gagnant de ces tragédies, qu'il en soit l'instigateur ou non !
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