Khalfa Mameri est né le 12 Aout 1936 à Taourirt Tamélalt en Kabylie. Diplômé en droit de l'Universtié d'Alger, en science politique (Doctorat d'état de l'Université Paris Panthéon Sorbonne) en Hautes études internationales de l'Université Columbia de New York, il enseignera à la faculté de Droit, à l'ENA et à l'Institut d'Etudes Politiques d'Alger.
Il exercera d'importantes fonctions en tant que Directeur Général aux Ministères de l'intérieur, et des Affaires Etrangères, Secrétaire Général d'un Ministère, Conseiller d'un Premier Ministre et enfin, 4 fois Ambassadeur : au Burundi, en Ethiopie (auprès de l'OUA) aussi, en Côte d'Ivoire et en Chine.
Il siègera à l'Assemblée Populaire Nationale comme député d'Alger de 1997 à 2002.
Auteur d'une dizaine de livres dont la biographie à succès d'Abane Ramdane et de six petits livres pour enfants.
Les circonstances exactes de la mort de Larbi Ben M'Hidi sont désormais connues. Depuis la publication de son livre à Paris en 2001, un général français, Paul Aussaresses, a osé dire comment il a assassiné l'un des dirigeants historiques les plus prestigieux de la Révolution Algérienne.
L'horreur et l'indécence se côtoient dans son livre.
Sûr, peut être, de son impunité, le général assassin n'a pas seulement défié la conscience du peuple algérien d'aujourd'hui, il a fait exploser la thèse officielle française du suicide de ben M'hidi qu'on savait dés l'origine être un mensonge d'Etat.
Même les criminels nazis (Eichmann et Barbie) jugés prés d'un demi-siècle, après la seconde guerre mondiale, n'ont pas osé avouer des crimes pourtant bien établis. L'un et l'autre abrités derrière des défenses juridiques classiques ont plaidé non coupables.
Traqués, retrouvés, capturés ou extradés, ils ont été jugés et punis. Ils ont payé.
Pas Aussaresses. Pire encore : criminel, il fait l'apologie du crime. Admirable fille qui a rompu avec son père parce que révoltée.
| Votre panier : | Fermer |
