Brahim Chergui est né en 1922 à Aïn El-Khadra (commune mixte de M'Sila), village situé entre M'Sila et Barika. Il. est issu d'un milieu d'agriculteurs. En 1923 la famille s'installe à Biskra. En 1938 il est membre du mouvement des Scouts musulmans Algériens.
En 1946 il est designé chef de l'organisation pour l'arrondissement de Batna du PPA.
Du PPA-MTL D, à l'OS puis au FLN il est responsable politique de l'organisation de la Z.A.A (Zône Autonome d'Alger), il est sous la coupe des membres du CCE. Il a été arrêté par les « Bérets rouges » du r''RPC à la rue des Tanneurs à Alger le 24 février 1957. Il a subi toutes sortes de tortures à la Scala où il a retrouvé Larbi Ben M'Hidi dont la cellule était attenante. Transféré à la villa Susini, puis à Blida. Retour de Blida à la villa Susini sur commission rogatoire et placé sous mandat de dépôt à Serkadji le 13 avril 1957. Il a été jugé le 24 juillet 1957 devant le Tribunal Permanent des forces armées à Alger. Aprés 1 'independance il prend sa retraite politique.
L'éditeur
... Mon éveil au nationalisme, je le dois pour beaucoup à trois de mes instituteurs de « l'école indigène » de Biskra... « Mon itinéraire politique n'a vraiment commencé qu'avec mon adhésion au mouvement des Scouts musulmans algériens (SM A). Dans la section de Biskra, j'avais comme compagnons, entre autres, Mohammed Larbi Ben M'Hidi et Tayeb Kherras qui sont présents au rendez-vous du ler novembre 1954 » ainsi, c'est peut-être le Destin : Deux grands hommes qui se rencontrent dès leur jeune âge et qui jurent de se sacrifier pour que vive l'Algérie.
Brahim CHERGUI
... En relation directe avec Abane «amdane, Benkhedda, Saâd Dahlab et Ben M'Hidi, Chergui était bien informé en matière d'armements en provenance du Maroc, de refuges, "de boîtes aux lettres", de militants à la tête des trois régions politiques... Pas un renseignement livré à l'adversaire. Pas un militant auquel il a été confronté devant les tortionnaires n'a révélé une attitude déplorable de la part de Chergui. Dans un témoignage publié il y a quelques années dans la revue du Centre national d'études historiques, le défunt Benyoucef Benkhedda (membre du premier CCE) a réagi aux calomnies en écrivant : « Je l'affirme avec la plus ferme certitude, que Chergui ne savait où se cachait Ben M'Hidi, pas plus avant que pendant la grève des 8 jours, et encore moins après. »
Zahir IHADADEN
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