Abdelaziz Khaldi (1917-1972) est sans conteste la plus fine plume française qu'ait connue l'Algérie. Rien ne prédestinait ce médecin que ses amis appelaient le médecin des pauvres, évoqué avec émotion par ses anciens patients de Skikda, Oum el Bouaghi ou Soustara, à devenir le billettiste de talent reconnu par tous. Ce patriote intransigeant s'est distingué très tôt par son engagement pour la libération de l'Algérie loin des intellectomanes et des démagogues. Après les massacres du 8 mai 1945, il est incarcéré en France où il venait de terminer ses études de médecine à Toulouse. Acteur majeur de la vie intellectuelle de l'Algérie depuis sa libération, il écrit une étude fort remarquée sur le problème algérien devant la conscience démocratique, éditée en 1946 par les éditions An-Nahda qu'il contribue à créer. Il collabore à la presse algérienne d'avant la guerre de libération nationale, la République Algérienne, le Jeune Musulman et à la presse post-indépendance notamment El Moudjahid et Révolution Africaine.
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