En attendant la venue de Carlos, son nouvel ami, elle pense à son fils Antonio, sa seule richesse, la voix qui la berce pour s'en dormir. Carlos est t-il l'homme qui apportera à leur existence le bonheur tant attendu ?
« Dites-moi franchement ! Allez-vous rester ? » En posant cette question, elle ignore que la réponse de Carlos allait détourner le courant de cette belle journée annonciatrice pourtant d'un amour probable.
Après un moment délicieusement romantique, un malentendu change brutalement le cours des événements. Les mains de Carlos s'accrochèrent à son cou... Les masques tombent.
Un savoureux badinage au coeur du crime, dans un décor à la réalité douloureuse, un pays souffrant que l'auteur se résigne à appeler « Ce Qui Nous Sert de Pays ».
Un roman diablement complexe, aux thématiques riches et nombreuses et qui dévoile l'âme intime et fragile de chacun des personnages, à travers une construction narrative nouvelle et des plus intelligentes. Le monologue d'outre-tombe d'Alberto est d'une émotion rare, et nous frappe, grâce à sa position dans le récit, avec une force saisissante. Sami Tchak réussit à saisir la beauté de ces individualités au plus profond de leurs souffrances et désespoir. Dans leur résignation aussi. Un contraste qui donne toute son épaisseur à ce roman mené avec une plume efficace et sensible et qui est certainement un des romans les plus originaux du cru 2004.
Anne-Sylvie Sprenger Le Petit Vilain Canard
Sami Tchak Né à Bowounda (Togo), vit à Paris.
Ce roman a reçu le Prix de l'Association des Écrivains de Langue Française - Grand Prix Littéraire de l'Afrique Noire - en 2004.
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