« Très lié à la Casbah, très attaché à Alger, l'auteur de « La Casbah et ses Petits Yaouled », soumet dès les premières lignes du roman, sa narration au calendrier historique et événementiel de l'Algérie sous le joug de la colonisation française.
En effet, l'histoire de l'Algérie ponctue tout le récit, elle s'articule dans la vraisemblance romanesque et dans la réalité à la manière d'une chronique qui dénonce, d'oune part l'hégémonie française et d'autre part, les illusions civilisatrices de la colonisation.
D'ailleurs, dans le titre , l'expression « Petits Yaouled » prend sa signification historique lorsqu'elle désigne les enfants, notamment ceux de la Casbah, qui, pour survivre exerçaient de petits métiers comme « cireurs », « porteurs », « vendeurs de journaux », et par extension, les Pieds-Noirs les surnommaient ainsi. L'auteur, rend hommage à cette génération de « Petits Yaouled » qui , en 1946,avaient entre dix et douze ans et en 1954 la vingtaine.
Ils sont devenus les héros de la bataille d'Alger où ils ont payé un lourd tribu à l'instar du petit Omar »
Nadia Lamhène Ihaddadène
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