C'est candide. Candide et profond à la fois. Douloureux par endroits. Une narration qui enchante et déroute. Une écriture qui creuse des sillons d'espoir dans la nuit sombre. Dans les longues nuits sombres... Et de l'amour. Beaucoup d'amour parfumé au printemps. Aussi à l'Algérie. Aussi au monde et à la tolérance.
Kamel Bencheikh, en écrivain, nous offre à lire un monde à redéfinir. A repeindre aux couleurs enfantines. En poète, il nous offre une prose chantante. De ses textes émerge nt tantôt des cris, tantôt des chansons d'un amour ingénu. Mais, de ces textes, émerge toujours, comme une évidence, un espoir inaltérable, têtu.
"Et soudain, c'est le silence qui émerge, le « silence qui submerge, qui envahit le siècle, un silence sans trêve qui semble se répondre au-delà du globe terrestre, un silence qui envahit l'immensité et la marge."
Kamel Bencheikh est né à Sétif et vit à Paris. Chroniqueur dans Le Matin d'Algérie et le Huffington Post, il est l'auteur de Prélude à l'espoir (poèmes, Naaman éditeur), Jeune poésie algérienne, anthologie de la poésie algérienne de langue française (Editions Traces) et Poètes algériens d'expression française (Magasin Général éditeur).
Il a contribué aux ouvrages collectifs Les années Boum (Chihab) et La révolution du sourire (Frantz Fanon)
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