Né le 11 janvier 1952, Youcef Merahi est diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration. Il est actuellement le Secrétaire général du haut Commissariat à l'Amazighité. Très tôt porté à l'écriture, il s'est engagé dans la création littéraire au tout début des années 1980 et a publié successivement De l'absurde au quotidien, Du rêve à l'éphémère, Le chemin de ma route, Cris en papier, Carnet de nuit, Postscriptum.
Son &oeligvre est dominée par la poésie, mais elle compte également des essais, parmi lesquels Tahar Djaout ou la raison d'un Cri et, tout dernièrement, des romans dont celui paru durant l'automne2009 chez Casbah-Editions : Je brulerai la mer.
Tizi ouzou, Alger, Oran : trois pôles concourent pour arpenter l'histoire dans laquelle se distribuent les composantes du destin de Boussad, professeur de littérature comparée. De l'assassinat de Tahar Djaout à une décennie plus tard, ces autres vecteurs référentiels révèlent le devenir d'une voix du savoir : détresse, déchéance et finalement amnésie d'identité-Dans tout les sens-engendrées par la violence comme idéologie de répartition des puissances de l'ombre. Entre récit et témoignage, roman et romance, monologues intérieurs et réflexions d'auteur, Youcef Mérahi observe et transcrit une société semblable et différente assumant tacitement -et impitoyablement-la fragilité de la vie. La fiction comme capacité d'instruction de l'échec, telle est la légitimité éprouvée dans la littérature algérienne d'aujourd'hui .Après avoir été longtemps un poète non dénué d'intérêt, aux multiples recueils publiés ou inédits, Mérahi conforte dans cette &oeligvre son statut de romancier.
Hamid Nacer-Khodja
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