Le livre « LE COLONEL LOTFI » de Bellahsène BALI, que nous publions aux éditions de la bibliothèque Nationale d'Algérie, a le mérite d'évoquer ceux, illustres inconnus ou martyres connus, comme « le colonel Lotfi » dont le courage n'a d'égal que sa détermination à débarrasser l'Algérie de toutes les tyrannies qui opprimaient son peuple, ou le Commandant Ferradj, mort les armes à la main.
Nous citerons aussi, le docteur Benzerdjeb et le professeur Inal qui constituaient, à eux seuls, toute une légende scellé, dès leur engagement, le sort de la bataille idéologique enclenchée par ce que l'on appelle communément « Le Plan Constantine »
Le moudjahid Bellahsène BALI, documents à l'appui, nous livre son témoignage, le devoir de mémoire après celui de « Djihad »
L'histoire de notre pays ne peut que s'étoffer par de tels témoignages et son écriture ne doit pas rester un vain mot au gré des fastes des cérémonies de commémoration de dates. Si la bibliothèque Nationales D'Algérie a choisi de publier ce livre-témoignage, dans les deux langages arabe et française c'est juste pour faire passer un message, une grande leçon d'histoire aux nouvelles générations algériennes.
Bellahsène BALI est né à Tlemcen le 17 Septembre 1936. Il a participé à la guerre de libération Nationale en qualité de Fidai, en 1956.
Chef de 5 cellules de Fidayine début 1956.
Puis Moudjahid au groupe Commandos de Tlemcen.
Instructeur à la 8ème zone en 1957-1958.
Blessé par balles en 1956 et par éclats de grenades en 1958, Il est démobilisé en 1959.
Les autorités coloniales l'avaient condamné à :
10 ans d'emprisonnement en 1956,
20 ans de travaux forcés et mise sous séquestre de ses biens, en 1959 avant de prononcer, à son contre, une sentence de mort, durant la même année.
Responsable d'un réseau bancaire, dans l'ouest du pays au lendemain de l'indépendance. Il est actuellement à la retraite.
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