Omar KAZ!-TANI, après une longue carrière d'enseignant, se consacre à l'écriture. Dans ce cinquième roman, l'auteur aborde le douloureux problème de l'identité. A travers son héros, il nous parle avec une grande émotion, des souffrances et du désespoir. Il profite ainsi pour dépeindre une frange de la société, rongée par les tabous ou tributaire d'un système, confortablement installée. perpétuant l'incompétence et la fuite en avant. Il nous raconte la quête de Krim, un orphelin, ferment attaché aux valeurs humaines..
De retour à la maison, Krim se jeta dans les bras de Alia, sa mère. celle qui lui avait parlé de ses parents, celle qui avait accepté de se sacrifier pour qu'il vive heureux. Hassani, à qui il fit un compte rendu, l'encouragea et lui tapota l'épaule. C'était maintenant son fils, c'était toujours son fils, c'était encore son fils. Un jour il sera le fils de Abla et de Benamar, sans cesser d'être le sien et celui de Alia. Cela, tous le savaient et personne ne l`appréhendait. La nature savait tellement agencer les choses de la vie. Sans lui, le couple n'aurait jamais connu les joies et les souffrances du sacrifice, sans lui, leur planète n'aurait été que partiellement illuminée, sans lui, le calendrier n'aurait fait qu'indiquer des dates dans l'indifférence. Ils avaient reçu les sourires d'anniversaires et les larmes des émotions pendant les périodes d`examens. Krim a été le soleil des jours nuageux et la brise bienfaisante pendant les canicules.
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