Le 15 Octobre de l'année 1961 naquit HADJ ALI Mustapha dans les Beni Bouaddou, une tribu perchée au pied de l'antique Montus Feratus et relevant anciennement du cercle de Dra el Mizan en Grande Kabylie.
L'auteur est un passionné d`histoire, de l'Algérie en particulier, notamment celle de la colonisation française. Dans son travail, il se consacre humblement à traiter un thème récurrent, celui des déportations d`Algériens dans des contrées lointaines. Un exil forcé qu'ils allaient subir principalement dans le bagne du Pacifique et celui d`Amérique du Sud plus connu sous l'appellation de "Bagne de Cayenne" et d`où peu d'entre eux revinrent.
La condamnation à l`exil arrivait en deuxième position dans la hiérarchie des sentences prononcées à l'encontre des prévenus lors de la colonisation française de l`Algérie. Elle venait tout juste derrière la peine de mort. Ainsi, durant la période allant de 1836 à 1938, des dizaines de milliers d`Algériens furent injustement déportés hors de leur pays. Selon la gravité du "délit", certains étaient internés dans plusieurs forts côtiers métropolitains, pendant que d`autres étaient dirigés vers les bagnes coloniaux d'outre-mer à savoir: la Nouvelle Calédonie (1864 - 1921) et la Guyane française (1852 - 1938). Cette dernière avait accueilli près de vingt milles ressortissants Algériens dont prés de la moitié y perdirent la vie. Cette catégorie de bagnards représentait les "droit commun", ceux condamnés pour vols qualifiés, meurtres et tentatives de meurtre. Commis particulièrement sur les personnes des colons et dont l'origine était souvent la faim et l`arbitraire. Selon les propos d`un ancien magistrat officiant dans la région de Mila, qui reconnaissait cet état de fait: "en pareille occurrence, la justice pouvait se demander, s`il était légitime de frapper ceux que la faim rendait inconscients de leurs actes".
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