Cinéaste, Abderrezak Hellal est né en 1951 à Batna. Au coeur des Aurès. Après une scolarité sans histoire sinon l'histoire de la scolarité, il achève ses études supérieures à Paris, où il publie ses premiers textes, principalement des nouvelles dans de prestigieux journaux et revues.
Dix-huit: cent trente est son premier roman.
Il décrit, taille au couteau, trucide toute cette faune - française et algérienne - qui se pose en conquérant. D'hier et d'aujourd'hui. Bugeaud face à Abdelkader. Ecrivains métropolitains «fatigués des brumes de l'occident » qui viennent planter leurs banderilles en Algérie. Collaborateurs algériens imitant leurs maîtres. Au-delà de la geste historique, c'est le portrait de l'Eclopé, de l'Esclave, du Brachycéphale hurlant «aux somnanbules les clameurs de la liberté ».
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