Boutique en ligne - Livres : Culture, Poésie, Musique ...

KAMEL BOUCHAMA - Algérie, terre de foi et de culture

KAMEL BOUCHAMA - Algérie, terre de foi et de culture


Prix : 2000 (DA) - 20 €


Les savants algériens se déplaçaient facilement de Béjaïa à Kirouan, à Marrakech, à El Mardj (Barqa en tripolitaine), au Caire, à Damas, à Baghdad ou à Istanbul, comme s'ils allaient d'Alger à Tlemcen. Tout étaient mus par la nécessité de se rendre utile à la communauté et d'agir selon le précepte qui recommande de &ldquoprendre et donner&ldquo pour être fidèle aux enseignements de l'Islam, c'est-à-dire en constante relation et en parfaite harmonie avec les gens de sciences, dans leur études et leurs découvertes. Ainsi donc, Béjaïa, Tlemcen, Alger, étaient aussi renommées à travers leur culture que les autres villes du Maghreb et du Machreq. Elles se distinguaient par le nombre de leur savants, de leur écoles, de leurs bibliothèques et par leur importante vie économique. Ces villes s'imposaient comme pôles où les recherches, dans les domaines de la jurisprudence, de la littérature, de la philosophie, des sciences humaines, de l'astronomie et de la médecine, alors en gestation en Europe, mobilisaient les doctes et les étudiants avec autant de volonté que de désir de bien faire. Elle étaient, de ce fait, des centres, névralgiques de civilisation.
Au regard de tout cela, l'Algérie n'était pas, ce qu'ont prétendu démontrer les colonisateurs, à partir de 1830, un pays au visage rébarbatif qu'il fallait occuper pour le domestiquer ou, selon leurs propres expressions, pour le civiliser


Votre panier : Fermer