Livre d'occasion (Bon état)
A. Laraoui, M. Lacheraf, H. Djaït, se sont confrontés, dans une grande partie de leurs travaux à la question de la colonisation du Maghreb. Pourquoi la colonisation ? Quels sont les facteurs locaux et internationaux qui l'-ont rendue possible ? Quelles sont les conséquences immédiates, tardives et même actuelles sur les sociétés ? Ces questions ont hanté et hantent aujourd'hui encore, comme un spectre, les réflexions, la culture et finalement la pensée maghrébines.
L'ouvrage aborde, en écho, l'histoire de l'Algérie aux 18e et 19e siècles.
La situation qui prévaut dans le pays et les relations méditerranéennes sont traitées. Alors que les pays européens sont entrés dans une phase historique de changements rapides, depuis 1750 au moins, qu'en est-il de l'évolution de l'Algérie ?
L'image d'une série de transformations rapides, brutales et profondes impulsées par la politique coloniale à partir de 1845 est, dans l'ensemble, pertinente. Elle doit néanmoins, être sérieusement nuancée par les permanences et les continuités sociales en dépit du moment colonial de d'histoire de l'Algérie.
Tayeb Chenntouf est professeur d'histoire moderne et contemporaine à l'Université d'0ran, vice-président de l'Association des historiens africains, professeur associé à l'Université de Nice (France), (1984 - 1986), maître de recherches associé au CNRS (1989), membre du Conseil Supérieur de l'Eduction (1995 - 1998) et membre du comité exécutif du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (1995 - 1998).
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