Née en 1944 à Minerville (actuellement Thenia dans la wilaya de Boumerdes) , une petite ville coloniale à l'Est d'Alger en plein négociation de fin de la deuxième guerre mondiale . Les circonstances particulièrement familiales amplement développées dans son récit ont fait qu'elle n'a connu que l'école coranique qui lui apprit à psalmodier sans apprendre à écrire.
Après un parcours très riche et tumultueux un combat durant la guerre d'Algérie , elle a pu trouver un emploi de femme de ménage à Sonatrach , poste qu'elle a exercé jusqu'à la restructuration de l'entreprise en 1982 pour être renvoyée sans aucun préavis pour non reconnaissance de son handicap . Aujourd'hui elle vit entre l'Algérie et la France avec une pension de fille de Chahid .
C'est un récit autobiographique d'une militante de la révolution Algérienne au parcours atypique. Née dans une famille qui conteste l'occupant français, éduquée par un père belliqueux et passionné par l'élan révolutionnaire dés ses débuts dans les années 40 , il a inculqué un esprit de combat à ses enfants . C'est ainsi qu'Aicha s'est retrouvée entrainée malgré elle dans une guerre en dépit son jeune âge. Durant toute la période de la révolution Algérienne, elle servait de logistique aux Moudjahidines et commençait à y prendre goût. Dénoncée à la puissance coloniale par un des siens, elle a été violée et torturée par les soldats français dans le SAS de belfortaine prés de Minverville . Chassée de sa région après avoir perdu ses parents, elle a vadrouillé à Alger d'une maison à une autre pour un hébergement par charité. Contrainte parfois à des mariages forcés, elle ouvre les yeux sur une indépendance Algérienne en entamant une autre guerre : celle de faire valoir ses droits de Moudjahida . Une procédure complexe, un combat long ont rendu Aicha une épave et un creuset de maladies.
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, elle trouve son salut auprès du colonisateur qu'elle a toujours combattu
 
 
 
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