Nous sommes quelques-uns à
Demeurer vivants
Et désormais je dirai tout :
Mon copain mes copains
Ma longue litanie
Ceux qui mangeaient du jour
Quand je vivais de routes bleues
Mon copain mes copains
Aux gestes délicats
Vous aimiez bien la ville aux pavés
Qui reluisent
On m'a tout dit de vous pour me rendre jaloux
De m'ennuyer partout
Où vous n'êtes pas là
J'ai tellement d'amis
Que mes doigts s'impatientent
Que mon regard s'en veut de n'avoir
Que deux yeux
Puisque mon c&oeligur a mal au lieu
de mieux se battre
Puisque j'ai mal
Quand ils font mieux
J'avais tant de copains dont les nos se tairont
Pour qu'un poète ait la parole
Ces copains pleins de fleurs et qui disaient
Demain
 
 
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