Cet essai comporte un ensemble d'études consacrées en grande partie à la diplomatique algérienne d'hier et d'aujourd'hui, avec une brève évocation des personnalités et des principales institutions qui ont eu à en assumer les différentes missions. Elle ont communément essayé durant toute la période coloniale ,de faire entendre la voix de l'Algérie occupée et privée, alors, de toute activité diplomatique légale ,de même qu'elles ne cessent, aujourd'hui, de conforter sa souveraineté restaurée dans le cadre de véritables mission étatiques .Le chapitre réservé à l'lslam politique, à ses déviances et à la nouvelle croisade qu'il suscite à travers le monde rappelle le terrain miné sur lequel se déploie cette diplomatie.
Salih Benkobbi est né le 10 avril 1933 a cConstantine. Il débuta très tôt ses études, d'abord a l'école coranique, comme la plupart des jeunes de sa génération, puis à la médersa d'Es Salem, à l'école indigène arago, au cours complémentaire Jules &ndashFerry du quartier Sidi el Jalis avant de rejoindre le lycée franco-musulman de sa ville natale. Il arrive à Alger pour s'inscrire à l'université, juste avec la déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Il fit partie du premier bureau de L'GEMA élu dans la capital, ainsi que du comité directeur à l'échelle nationale de cette organisation estudiantine .sa participation à la lutte armée lui a valu d'être arrêté en 1957 lors de ce qui fut appelé la << bataille d'Alger >> et détenu dans les geôles ennemies durant prés de quatre ans. toute sa carrière professionnelle est dévolue au ministère des affaires étrangères dont il fut le premier directeur de la coopération culturelle. Ambassadeur dans plusieurs pays essentiellement arabes, il n'a cependant jamais cessé d'enseigner .Il est actuellement président du conseil scientifique de la fondation Emir Abdelkader.
 
 
 
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