Abdelghani Megherbi, docteur d'Etat ès-lettres et science humaines (Sorbonne) et docteur en philosophie, enseigne depuis une quarantaine d'années à l'Université d'Alger. Il a exercé durant son long parcours diverses responsabilités dont celles de président du conseil scientifique de l'Institut de Sociologie d'Alger et de directeur d'études au Premier ministère. Chercheur indépendant, tous ses travaux ont pour soubassement méthodologique le principe du « phénomène social total », si cher notamment à Marcel Mauss et Georges Gurvitch, et déjà mis en œuvre plusieurs siècles auparavant chez Ibn Khaldoun, l'inventeur de la sociologie. Il va sans dire que ce principe implique nécessairement l'application de l'option interdisciplinaire, la seule à même de déboucher sur des découvertes fécondes dans al recherches scientifique.
Ibn Khaldoun a-t-il réellement vilipendé les Arabes ? Pourquoi son œuvre a-t-elle été délibérément sophistiquée ? A-t-il eu une influence significative sur les penseurs arabo-musulmans ? La Mouqaddima constitue-t-elle une philosophie ou une sociologie ? Si c'est une sociologie, est-ce Ibn Khaldoun qui a inventé cette science et quels en sont les principes fondamentaux ? Peut-on s'inspirer de la pensée khaldounienne en vue de fonder une école maghrébine de sciences sociales ?
Abdelghani Megherbi répond à toutes ces questions dans son étude sur le Khaldounisme, véritable introduction aux sciences sociales dont l'utilité est certaine aussi bien pour l'étudiant que pour l'homme cultivé.
Votre panier : | Fermer |