Au début des années trente, Mustapha, un enfant de la médina de Tlemcen, se sentant envahi par le génie du chant profane, chercher un maître pour l'initier à la musique andalouse. Il deviendra le Cheikh Mustapha Senoussi Bereksi , maître du tarab andalou des années cinquante à soixante-dix.
Ainsi commence ce voyage sentimental : le parcours de Mustapha offre l'occasion de retracer l'histoire de ce patrimoine musical héritier de Cordoue et de Grenade, et d'en présenter l'épanouissement à Tlemcen avec des maîtres tels que Cheikh Larbi Ben Sari, Omar Bekhchi ou Laz'âr Ben Dali Yahia .
Consacré « musique classique » par le Congrès de musique arabe du Caire en 1932, l'art du tarab andalou, avec ses règles propres et ses instruments traditionnels, a connu de grands créateurs et de géniaux novateurs . En dépit des aléas de sa transmission, il demeure un art vivant, encore susceptible de renouvellement.
Ancien élève du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris, Hadri Bougherara a fait une brillante carrière dans l'enseignement technique à Alger.
Il a déjà consacré plusieurs ouvrages au patrimoine culturel de Tlemcen.
 
 
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