L'histoire de l'Algérie et celle de la guerre de libération font l'objet de manipulation idéologiques et politiques qui conduisent à un révisionnisme, voire à un négationnisme. La loi du 23 février 2005 sur les "aspects positifs'' de la colonisation n'aurait sans doute pas été votée sans la caution plus ou moins "savante'' de ce révisionnisme. Lorsque l'argumentation de ces révisionnistes faiblit, il "abritent derrière les confidences de quelques réfugiés algériens de l'après 11 janvier 1992, dont les demandes d'installation en France sont assimilées à une condamnation du 1er novembre 1954.
"SOSAlgérie" est un document important à inclure dans le dossier dans l'étude objective devrait rester éloignée des calculs politiciens autant que de la tarification d'un anticolonialisme verbal à retardement. Elle permettra une évaluation sereine des bilans de la colonisation, et une qualification sans complaisance, ni polémique, des crimes coloniaux. Or, ce dossier est devenu plus volumineux depuis juin 1957 quand Bennabi n'était au courant que de deux mechtas rasées après le 20 août 1955. On sait maintenant qu'à cette période le ministre de l'intérieur dans le gouvernement d'Edgar Faure a ordonnée, à El Halia , à un officier para de fusiller un musulman algérien sur la base d'une simple détonation par une jeune européenne .
 
 
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